LE SCÉNARIO BIBLIQUE DE LA FIN DES TEMPS
Dans le premier volume intitulé Messie 2030 – La chronologie prophétique messianique, nous passons en revue plus de cinquante prophéties bibliques qui mettent en lumière un calendrier prophétique de 7 000 ans. Ces prophéties révèlent comment le Messie est venu accomplir sa mission, comme annoncé, au cours de l’année 4 000 du calendrier biblique (en l’an 30 de notre ère), et elles indiquent la possibilité d’un retour à l’aube de l’année 6 000 (en l’an 2030 de notre ère).
Dans le deuxième volume, Messie 2030 – La chronologie de la première venue du Messie, nous avons quitté la macro chronologie présentée dans le volume 1 pour révéler la micro chronologie de la première venue du Messie. Cette micro chronologie confirme la naissance du Messie le premier jour des Tabernacles en l’an -5 avant notre ère, le début de son ministère à yom Akkippourim[1] en 26 de notre ère, et sa mort et sa résurrection en l’an 30 de notre ère.
Nous révélons ensuite comment Daniel 9-12 et Luc 4 enseignent une première période de trois ans et demi pour la première partie du ministère de Yéshoua (la première moitié de la 70ème semaine de Daniel) et une seconde période de trois ans et demi pour la dernière moitié de la 70ème semaine. La chronologie de Daniel 9 est un fil continu dans le temps qui confirme l’année de la première et de la seconde venue du Messie.
Dans ce troisième volume, Messie 2030 – Le scénario biblique de la fin des temps, nous examinons les Écritures pour déterminer si les scénarios de la fin des temps les plus répandus au sein de la chrétienté répondent aux critères bibliques, puis nous essaierons de mettre en évidence le scénario le plus ajusté et le plus probable. Comme nous le verrons, ce scénario diffère de celui habituellement enseigné au sein de la chrétienté.[2]
Quand les Écritures sont replacées dans leur contexte moyen-oriental, des incohérences apparaissent entre les événements de la fin des temps décrits dans la Torah, les Écrits et les Prophètes et ceux qui sont annoncés et prêchés par les pasteurs au sein de la chrétienté.
Comme nous le soulignons à plusieurs reprises, notre intention première n’est pas de fixer une date précise ni de prétendre avoir une compréhension totale et absolue. Nous sommes conscients de la possibilité de nous tromper. Notre principal objectif est d’encourager le lecteur à réfléchir et à examiner attentivement la Parole de Dieu, afin de déterminer parmi les différents scénarios proposés celui qui correspond le mieux aux Écritures.
Nous croyons fermement que c’est précisément là où le Seigneur veut nous conduire. Il nous appelle à prendre position et, plus important encore, à nous préparer. Si Yéshoua [3] devait revenir en 2030, cela devrait être la sonnette d’alarme pour nous réveiller, nous préparer, veiller et guetter.[4]
Le monde est en mouvement. Même ceux qui ne sont pas familiers avec les Écritures constatent que les événements s’accélèrent. Les catastrophes naturelles se multiplient de manière exponentielle. On entend parler de guerres et de bruits de guerres, des nations se lèvent contre d’autres nations, en Europe, au Moyen-Orient et dans le monde entier. Nos sociétés baignent dans l’iniquité et l’amour du plus grand nombre est en train de se refroidir à vitesse grand V.
Ceux qui discernent les temps et qui connaissent la Parole savent que nous sommes probablement au commencement des douleurs de l’enfantement.
À propos des temps de la fin, le prophète Daniel parle de la connaissance qui augmentera[5] et de ceux qui connaîtront leur Dieu – les plus sages parmi eux – qui donneront instruction à la multitude.[6] Pour pouvoir instruire la multitude dans la vérité, il est nécessaire d’avoir un amour pour la vérité. Cela est d’autant plus important, si nous sommes réellement entrés dans la dernière « ligne droite » avant le retour de notre Roi.
Il est maintenant temps de réévaluer notre compréhension du scénario de la fin des temps et d’adopter une approche semblable à celle des Béréens,[7] en vérifiant que ce que nous partageons est vrai et strictement basé sur les Écritures. Notre crédibilité est en jeu, car aborder et présenter le déroulement le plus probable des événements de la fin des temps affecte également notre présentation de l’Évangile et du Royaume de Dieu.
Les temps sont courts et nous ne pouvons plus nous permettre de faire le jeu de l’adversaire, en propageant consciemment ou inconsciemment de fausses doctrines.
Ce livre s’adresse à tous les croyants,[8] en particulier aux pasteurs et aux enseignants. Il est essentiel d’être prêt à remettre en question ce que l’on nous a enseigné et ce que nous enseignons, si notre enseignement est incorrect. Nous devons être disposés à abandonner nos anciens paradigmes pour ajuster notre compréhension du scénario de la fin des temps afin de l’aligner sur celui enseigné dans les Écritures. Êtes-vous prêts à relever ce défi, quel qu’en soit le prix ?
Pour la plupart, ce n’est pas une démarche facile. Reconnaître que l’on s’est peut-être trompé sur certains points nécessite de l’humilité et de la maturité. Cela devient encore plus ardu lorsque nous occupons des positions de leadership et que nous enseignons la Bible depuis de nombreuses années. Cependant, nous savons que « notre Père n’a pas de plus grande joie que d’apprendre que ses enfants marchent dans la vérité ».[9] Et puisque nous avons été sanctifiés par la vérité,[10] nous sommes aussi appelés à être des ambassadeurs de la vérité.
Que ce livre puisse vous éclairer, vous ajuster et vous guider dans votre quête et votre partage de la vérité. Puissions-nous être parmi ceux qui seront présentés au Messie comme des vierges purifiées, épurées et blanchies.
Puissions-nous faire partie de ceux qui se sanctifient dans la crainte de Dieu et qui continueront de se sanctifier, jusqu’au retour de l’Époux – le Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
Maranatha[11] Yéshoua !
Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon !
1 Thessaloniciens 5.21
[1] Yom Akkippourim = le jour des Expiations, 6ème fête biblique qui tombe le 10ème jour du 7ème mois dans le calendrier biblique.
[2] Ce livre est susceptible de déranger, car il remet en question des scénarios généralement acceptés comme étant fondés. La dissonance cognitive entraîne souvent une résistance face aux nouvelles informations. Par conséquent, nous encourageons le lecteur à prendre le temps d’étudier les informations partagées dans ce livre, à les méditer et à évaluer tout ce qui est présenté à la lumière de la Parole de Dieu, la Vérité.
[3] Dans ce livre, nous employons les noms Jésus ou Yéshoua pour désigner le Fils de Dieu, le Messie – Yahweh incarné. En hébreu, Yéshoua signifie « Yahweh sauve » ou « délivrance ».
[4] Voir les paraboles du « serviteur fidèle et prudent » (Matthieu 24) et des « dix vierges » (Matthieu 25).
[5] Daniel 12.4.
[6] Daniel 11.32-33.
[7] Les Béréens sont souvent cités en exemple pour leur attitude diligente et leur engagement envers la vérité. Cf. Actes 17.11 : « Ils acceptèrent la Parole avec beaucoup d’ardeur, en examinant chaque jour les Écritures pour voir si ces choses pouvaient être ainsi » (BRH).
[8] Aux yeux de Dieu, l’humanité se divise en deux groupes : ceux qui sont sauvés (les croyants) et ceux qui ne le sont pas (les non-croyants). Notre destinée éternelle dépend directement du salut, c’est-à-dire de la relation que nous avons (ou non) avec le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Le seul chemin qui mène au Père passe par Jésus le Messie. Dans les Écritures, le salut ne dépend pas d’une religion ni d’une dénomination. Ceux qui sont sauvés sont ceux – Juifs et non Juifs – qui ont une relation vivante avec le Dieu d’Israël, à travers son Fils. Le salut nous est offert, lorsque nous reconnaissons que nous sommes pécheurs et que nous croyons sincèrement la bonne nouvelle suivante : le Messie – Yéshoua – est mort pour porter nos péchés. Il a été enseveli et il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures (1 Corinthiens 15.3-4). Yéshoua est vivant, il est assis à la droite du Père et il revient bientôt pour restaurer Israël et instaurer son règne sur Terre. Il est possible d’avoir une relation vivante avec Yahweh à travers Yéshoua. C’est à travers son sang que nous avons accès à la Nouvelle Alliance (Jérémie 31.31-33). C’est à travers la nouvelle naissance (le baptême du Saint-Esprit) que nous pouvons voir le royaume de Dieu et y entrer (Jean 3.3-6). Le salut biblique ne s’obtient pas par les œuvres. C’est par la grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie (Éphésiens 2.8-9).
[9] 3 Jean 1.4.
[10] Jean 17.17.
[11] Cette expression araméenne qui signifie « Maître, viens » reflète l’affirmation de l’Assemblée primitive sur la divinité de Yéshoua (cf. Psaume 110) et sur sa seconde venue (cf. Actes 3.19-21).