Messie 2030 ~ FAQ

Messie 2030 V1 Entête
Messie 2030 V1 Entête

Cette foire aux questions apporte les réponses aux questions les plus fréquemment posées concernant la série Messie 2030 ~ La chronologie prophétique messianique. La présentation part du principe que le lecteur a lu ou visionné la totalité de la série « Messie 2030 ~ La chronologie prophétique messianique » (vidéo 1 à 3).


Messie 2030 annonce l’année possible du retour du Messie, mais la Bible dit clairement que personne ne connaît le jour ni l’heure !

La plupart se basent sur le passage de Matthieu 24 pour affirmer qu’il est impossible de connaître le « jour et l’heure » du retour de Yéshoua.

Matthieu 24.36Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul.

Ces paroles de Yéshoua doivent être interprétées dans le contexte des paroles adressées à Daniel par l’ange Gabriel dans Daniel 12. Daniel pose une question similaire à celle des apôtres : « Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses » ? (Verset 8). Gabriel répond, en disant : « Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin » (verset 9).


Le contexte des paroles de Yéshoua dans Matthieu 24 est donc le suivant : Comme dans Daniel 12, personne n’est censé connaître le jour, jusqu’au « temps de la fin ». Le Messie et les disciples ne vivant pas au « temps de la fin », ils ne connaissaient pas ces choses.

Le fait de ne pas connaître le jour et l’heure est rattaché au présent pour tous ceux qui vivaient au Ier siècle, à l’exception du Père (qui est en dehors du temps).


D’après Daniel, Yéshoua et Paul, connaître le jour et l’heure au futur (ce qui signifie que nous le saurons) est réservé aux sages et aux justes à la fin des temps. Le Messie déclare que personne ne connaît « le jour et l’heure », mais que nous connaîtrons la saison (cf. versets 32-36). Il viendra comme un voleur dans la nuit pour beaucoup, mais pas pour ceux qui sont « dans la lumière ».[1]

Plusieurs prophéties bibliques précisent avec exactitude l’année de la première venue du Messie. Ces mêmes prophéties prédisent également l’année exacte de son retour. Il est également important de noter que les versets qui parlent de ne pas connaître le jour/l’heure/les temps sont tous au présent.[2]
En revanche, ceux qui avancent que nous connaîtrons le jour/l’heure sont au futur.[3]
Le Messie et Paul précisent que ceux qui ne connaîtront pas les temps seront les méchants. Le jour du Seigneur viendra sur eux comme un voleur. En revanche, les justes connaîtront le jour (et peut-être l’heure, au moment voulu) et le jour du Seigneur ne viendra pas sur eux comme un voleur.[4]


[1] 1 Thessaloniciens 5.4-5 ; Apocalypse 3.3.

[2] Matthieu 24.36 ; Actes 1.7.

[3] 1 Thessaloniciens 5.4 ; Apocalypse 3.3, etc.

[4] Pour un examen beaucoup plus approfondi de cette question, voir le volume 1, Messie 2030 – La chronologie messianique prophétique.



QUESTION : Qu’est-ce qui différencie ces enseignements des prédictions de Harold Camping ?

Il est impératif de souligner les différences entre nos présentations et les prédictions eschatologiques erronées de Harold Camping. Étant donné les graves implications des spéculations prophétiques, il est crucial de distinguer notre approche de celles qui se sont révélées fausses.


Ceux qui connaissent les prédictions d’Harold Camping et les arguments qu’il a avancés pour les justifier verront une différence flagrante entre ses méthodes et les nôtres. Camping a fait des déclarations définitives sur des dates spécifiques, notamment le 21 mai 2011, en se basant sur un calcul complexe et non biblique impliquant la date du déluge et une supposée chronologie de 7 000 ans. Sa méthodologie n’a aucun fondement biblique et repose sur des interprétations mathématiques subjectives, facilement ajustables après chaque prédiction ratée.


En revanche, l’approche que nous proposons dans « Messie 2030 ~ La chronologie prophétique messianique » est fondamentalement différente sur plusieurs points :

Fondement scripturaire solide : Nos conclusions reposent sur l’analyse de 52 prophéties bibliques indépendantes et sur des modèles scripturaires convergents. Chaque prophétie est étudiée dans son propre contexte, évitant ainsi toute interprétation subjective ou arbitraire.


Invitation à l’examen critique : Contrairement à Camping, nous ne prétendons pas que nos interprétations sont infaillibles. Nous encourageons notre audience à examiner nos données et à comparer nos conclusions aux Écritures, en suivant l’exemple des Béréens dans Actes 17.11, qui vérifiaient tout par rapport à la Parole de Dieu.


Multiplicité des points de données : Nos analyses reposent sur un large éventail de prophéties et de modèles indépendants, ce qui réduit la probabilité d’erreurs liées à la confirmation biaisée ou à des ajustements opportunistes. Cette approche établit un cadre solide et cohérent, difficile à rejeter ou à réinterpréter.


Transparence et responsabilité : Nous reconnaissons que si notre chronologie ne se concrétise pas, il ne sera ni possible ni éthique de recalculer ou de réinterpréter les données. Cette transparence assure l’intégrité et la responsabilité de notre démarche.

Comparaison avec les tentatives historiques

Les prédictions eschatologiques passées, telles que celles de Harold Camping, reposent souvent sur un ou deux points de données corrélés de manière douteuse, ce qui conduit à des conclusions spéculatives et erronées. À l’inverse, notre approche se fonde sur une analyse méthodique, ancrée dans les Écritures, et s’efforce d’offrir une compréhension globale et vérifiable.


La grande différence entre nos enseignements et ceux de Harold Camping réside dans notre fondement biblique, notre méthodologie rigoureuse et notre transparence. Nous encourageons chacun à examiner les tentatives eschatologiques historiques et à comparer leur méthodologie avec la nôtre afin de constater cette différence fondamentale. Notre confiance ne repose pas sur des calculs arbitraires, mais sur une analyse approfondie et scripturaire des prophéties bibliques.


QUESTION : Si vous vous trompez, cela fait-il de vous un faux prophète ?

Il est essentiel de comprendre la définition biblique d’un faux prophète pour pouvoir l’appliquer correctement. Que nous enseignent les Écritures sur cette question ?


Définition d’un faux prophète

Le passage de Deutéronome 13 nous offre une définition claire du faux prophète :
Un faux prophète est une personne capable d’accomplir de véritables signes et prodiges, mais qui détourne les gens de la Torah, la loi de Dieu. Pour Dieu, cela équivaut à se tourner vers d’autres dieux et à adopter des commandements étrangers.
Une telle transgression est passible de la peine capitale, soulignant ainsi la gravité de détourner autrui des commandements divins.


Le passage de Deutéronome 18, en revanche, s’adresse à ceux qui parlent avec arrogance.
Si quelqu’un fait une prophétie au nom de Dieu qui ne se réalise pas, cette personne est considérée comme un faux prophète selon les mêmes termes sévères. Elle a parlé de manière présomptueuse, et il nous est explicitement demandé de ne pas l’écouter.

Notre position

Nous n’accomplissons pas de signes ni de prodiges pour détourner les gens de la Torah. Nous ne violons donc pas Deutéronome 13.


Il existe également une nette différence entre interpréter la prophétie biblique et prophétiser. Nous nous efforçons d’interpréter les prophéties, non de prophétiser, et nous ne le faisons pas au nom de Dieu. Par conséquent, nous ne violons pas Deutéronome 18.


Notre démarche est similaire à celle de tout étudiant en eschatologie. Les prophéties bibliques donnent lieu à de nombreuses interprétations. Nous comprenons certains aspects que nous enseignons correctement, mais nous ne sommes pas à l’abri de l’erreur. Ce n’est pas parce que nous croyons ou enseignons quelque chose d’incorrect (malgré nos efforts sincères) que cela fait de nous de faux prophètes.


Les faux prophètes prophétisent au nom de Dieu, affirmant que leurs paroles viennent de lui, alors que ce qu’ils annoncent ne s’accomplit pas ou ne se réalise pas.


Bien que nous ayons une grande confiance dans nos études, nous ne prétendons pas avoir une compréhension infaillible. Nous n’exprimons pas nos interprétations sur la fin des temps au nom de Dieu.

Selon les Écritures, notre rôle est de présenter nos conclusions et de permettre à notre auditoire de décider.


Accuser quelqu’un d’être un faux prophète est une démarche très sérieuse. D’après la Parole, une telle accusation doit respecter les critères définis dans Deutéronome 13 et 18, et être appuyée par des preuves solides. De plus, Deutéronome 19.16-20 souligne la gravité du faux témoignage, précisant que les faux témoins doivent recevoir la même punition que celle qu’ils prévoyaient pour l’accusé.


Nous avons examiné 52 prophéties et modèles indépendants qui semblent s’aligner sur une chronologie messianique spécifique. Les prophéties chronologiques liées à la première venue du Messie se sont accomplies précisément au temps fixé.

Les prophéties relatives à la seconde venue, basées sur les mêmes méthodologies prophétiques, s’accompliront-elles également au temps fixé ?

Nous vous invitons à réfléchir : ces correspondances sont-elles le fruit du hasard, ou témoignent-elles d’une vérité plus profonde ?


Nous restons néanmoins ouverts à la possibilité d’erreurs dans nos interprétations, car l’humilité demeure essentielle dans la recherche biblique.


QUESTION : Quels sont les arguments les plus convaincants que vos détracteurs pourraient avancer pour démontrer que votre compréhension eschatologique est erronée ? Et si les événements que vous attendez pour 2030 n’avaient pas lieu, comment réviseriez-vous votre interprétation des Écritures ?

À notre connaissance, il n’existe pas d’argument solide pour contredire notre position. Nous n’avons pas été confrontés à des critiques susceptibles de remettre en cause nos présentations.


Si rien ne se passe au printemps 2027 et que l’Abomination de la Désolation n’a pas lieu à ce moment-là, cela signifiera que notre chronologie est erronée, mais cela ne remettra pas en cause notre foi.


Nous sommes confiants à 98 % dans nos spéculations actuelles. Si nous nous trompons au sujet de ces prophéties et de ces modèles, et que tout ce que nous avons fait est de révéler 52 coïncidences bibliques stupéfiantes, alors nous pensons ne pas avoir (personnellement) le moindre espoir de comprendre l’eschatologie biblique d’une quelconque manière.


QUESTION : Si nous devons passer par la tribulation, quelle est notre espérance ?

Dans « Messie 2030 ~ La chronologie prophétique messianique – volumes 1 & 2 », 52 prophéties et modèles sont passés en revue et démontrent que la seconde venue du Messie et la première résurrection/l’enlèvement ont lieu le même jour – à Yom Terouah en 2030. Ce jour marque le début du règne millénaire du Messie.

Cette interprétation montre que le peuple de Dieu passera à travers la Grande Tribulation de trois ans et demi. Cela remet en question l’affirmation selon laquelle l’enlèvement permet d’échapper à la tribulation.


Plusieurs versets montrent clairement que nous n’aurons pas à subir la colère qui sera déversée lors de la venue du Messie, mais un malentendu demeure. Beaucoup pensent que l’enlèvement a pour but de protéger les croyants de la tribulation et confondent à tort la colère et la tribulation.

En réalité, la tribulation et la colère sont deux choses totalement différentes. La tribulation est un appel à la repentance pour les non-croyants et une mise à l’épreuve et un affermissement de la foi pour les croyants. La colère est la justice de Dieu qui se manifeste sous forme d’une punition en raison d’un manque de repentance. La colère fait suite à la tribulation.


Le but premier de l’enlèvement n’est pas d’éviter la tribulation. Il concerne notre résurrection juste avant le déversement de la colère et notre union éternelle avec le Messie.
Même si l’enlèvement ne nous épargne pas la tribulation, Paul appelle quand même celui-ci notre « espérance ». Et cette « espérance » que Paul exprime à propos de l’enlèvement est certainement plus grande et meilleure que le simple fait d’éviter la tribulation.


Le passage en 1 Thessaloniciens 4:13-18 qui traite de la première résurrection et de l’enlèvement est très important. Ici, Paul réconforte les Thessaloniciens et, par extension, il nous réconforte aussi :


1 Thessaloniciens 4.13-18

Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont décédés. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont décédés. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.


Ce passage souligne que notre espérance réside dans le fait d’être réunis avec nos proches qui sont décédés, d’être sauvés de la mort et d’être pour toujours avec le Seigneur. C’est là notre ultime espérance et notre encouragement. Il n’y a rien dans ce passage, ni ailleurs, qui relie l’enlèvement à une espérance d’être sauvé de la tribulation.
Tite 2.13-14 vient renforcer la nature de notre bienheureuse espérance :



Tite 2.13-14

En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Il s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres.


Le retour de notre Messie est la bienheureuse espérance, non pas parce qu’il nous sauve de la tribulation, mais parce qu’il consolide notre rédemption éternelle de toute injustice et de la mort.
L’épître aux Hébreux apporte une précision :


Hébreux 9.28

de même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup d’hommes, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut.


Notre espérance dans le Messie est multiple. Elle englobe la résurrection, l’enlèvement et notre vie éternelle avec lui. L’enlèvement ne consiste pas à éviter la tribulation, mais à recevoir notre corps glorifié et à être unis à nos proches et au Messie pour toujours.

La première résurrection et l’enlèvement auront lieu lors du retour du Messie, juste avant qu’il ne commence à déverser sa colère. Encourageons-nous les uns les autres dans ce sens et restons fermes dans notre foi.


Si la chronologie proposée dans Messie 2030 s’avère exacte, comment concilier le fait que le Jour du Seigneur est à la porte avec notre vie quotidienne ?

Nous comprenons parfaitement ces préoccupations. Nous aussi avons des enfants, des emplois, des amis, une famille, et des ambitions. Nous ne sommes pas seuls dans ce cas. Depuis des années, malgré la confiance que nous accordons à notre étude, nous essayons de rester humbles et ouverts aux deux scénarios possibles : l’un où le Messie revient bientôt, avec la période de tribulation commençant en 2027, et l’autre où nous nous sommes trompés dans notre compréhension des Écritures. Concilier ces deux approches n’est pas simple. Dans moins de trois ans, nous saurons avec certitude si notre chronologie est valide ou non. Que 2030 soit l’année ou non, un réveil spirituel au sein du peuple de Dieu est nécessaire. Il est temps de revenir à Dieu et de rechercher la face de Yahweh pour l’adorer en Esprit et en vérité. Le temps presse et ce sont ces adorateurs que le Père recherche.


En fin de compte, quels que soient le « comment » et le « quand », le résultat final pour nous tous est le même. Dans la foi, comme promis, nous et toute la création serons restaurés à la perfection. Notre but ultime est de rendre gloire à Yahweh et de vivre selon sa volonté parfaite pour l’éternité. Dans cette perspective, nous gardons les yeux fixés sur notre objectif éternel et faisons de notre mieux pour aider les croyants à naviguer dans l’incertitude actuelle, tout en espérant apporter une certaine clarté prophétique. Notre objectif principal est de conduire le plus de personnes possible à la foi, à travers notre ministère, y compris en dehors du Projet Messie 2030. Nous encourageons tout le monde à faire de même.


Bien que nous ayons, en théorie, la vie devant nous jusqu’à la résurrection, le plus important reste sans doute la vie éternelle. Nous avons tous un objectif plus grand devant nous. Notre but n’est pas de vivre notre meilleure vie maintenant, comme le prône le monde, mais de vivre notre meilleure vie dans l’éternité, conformément au plan de Dieu. En gardant cette perspective, lorsque nous entrerons dans l’éternité lors de la première résurrection, il importera peu que notre vie terrestre ait été bonne ou difficile. Avec toutes les distractions qui cherchent à satisfaire nos besoins et désirs immédiats, il est difficile pour certains de garder cette perspective. Nous devons nous le rappeler chaque jour, car les distractions sont nombreuses. Ce qui comptera à la fin, c’est la manière dont nous avons suivi l’exemple de notre Messie. Dans cette optique, nous réalisons que nous avons toujours beaucoup à apprendre et à appliquer dans nos propres vies.


Conformément aux paroles du Messie, nous encourageons chacun à veiller et à se tenir prêt, à accueillir ceux qui sont perdus, comme si le temps était compté, avec patience et gentillesse, et non avec arrogance ou orgueil. Concentrons-nous sur l’amour de Dieu et l’amour des autres dans tout ce que nous faisons, sans laisser notre propre cœur décider de la manière de le faire, car le cœur de l’homme est tortueux et égoïste. Laissons plutôt le Messie Yéshoua nous montrer comment aimer Yahweh et comment aimer nos prochains. Nous devons chercher à nous conformer à son image chaque jour et à marcher comme il a marché. Si c’est véritablement ce que nous avons à cœur, nous serons bien préparés et émerveillés le jour où nous le verrons.


QUESTION : Pouvez-vous clarifier pourquoi le mot « jour » dans la Bible est parfois considéré comme un jour littéral et parfois comme 1 000 ans ? Pourquoi, dans certains cas, les nombres sont-ils multipliés par l’unité jubilaire de 50, et dans d’autres non ?

Pour répondre à ces questions, examinons de plus près les principes qui justifient ces interprétations ainsi que leur signification prophétique.


Le jour prophétique

Dans les Écritures, le terme « jour » peut avoir plusieurs significations selon le contexte :


Un jour littéral : L’interprétation littérale est une période de 24 heures, comme le montre le récit de la création dans la Genèse.


Une année prophétique : Parfois, un « jour » représente une année, en particulier dans la littérature prophétique. Par exemple, dans Nombres 14.34 et dans Ézéchiel 4.6, Dieu utilise le concept d’un jour pour chaque année.


Un jour de mille ans : Un « jour’ peut également symboliser 1 000 ans. Cette interprétation est tirée de passages comme le Psaume 90.4 et 2 Pierre 3.8, où un jour est assimilé à mille ans devant Dieu.
Le principe « un jour comme mille ans » ne remet pas en cause l’usage littéral du mot « jour » dans la Bible. Il le complète en révélant des significations plus profondes et prophétiques, lorsque la répétition des liens thématiques et prophétiques messianiques justifie de telles interprétations.


Le principe du Jubilé

Le principe du jubilé implique l’utilisation du nombre 50 comme une macro-unité prophétique, qui découle du concept de l’année jubilaire, décrit dans le Lévitique 25. Tous les 50 ans, les esclaves étaient libérés et les terres rendues à leurs propriétaires d’origine, symbolisant une période de restauration des terres et de liberté.
Il s’agit également d’une prophétie messianique.


Le Messie nous a pardonné et nous a libérés de l’esclavage du péché et de la mort lors de la Pâque du 80ème jubilé. C’est pourquoi Moïse avait 80 ans lors de la première Pâque documentée (Exode 7.7).
Le Messie nous fera également entrer dans la terre promise à son retour. Cela se produira lors du 120ème jubilé. C’est pourquoi Moïse est mort à 120 ans (Deutéronome 34.7) et Josué, qui porte le même nom hébreu que notre Messie, a fait entrer le peuple de Dieu dans la Terre promise cette même année.


Pendant 40 ans, le peuple de Dieu a erré dans le désert après la première Pâque documentée. De même, il y a 40 jubilés entre la Pâque du 80ème jubilé et le retour du Messie au 120ème jubilé, ce qui représente la période de désert de notre époque actuelle, qui est sur le point de s’achever.

Le 120ème jubilé, ou l’année biblique 6 000, commence en l’an 2030 du calendrier grégorien.


40 jubilés équivalent à 2 000 ans, car 40 x 50 = 2 000. En utilisant le principe du jour comme mille ans, 2 000 ans équivalent à deux jours prophétiques.

Ainsi, des dizaines de prophéties et de modèles, qu’ils utilisent la méthode de comptage des jubilés ou la méthode des jours comme mille ans, nous fournissent exactement la même chronologie messianique, validant ainsi l’utilité des deux unités prophétiques.


L’utilisation des unités « jour » et jubilé de 50 ans dans la prophétie biblique révèle le dessein complexe de Dieu et la chronologie de l’histoire de l’humanité et du salut. Ces principes mettent en lumière les modèles et les nombres présents dans les Écritures, nous aidant à mieux comprendre les événements passés et futurs.

Les connexions thématiques et les modèles numériques clairs, liés aux objectifs messianiques prophétiques, guident l’application du « principe du jour comme mille ans » ou du « principe du jubilé » pour dévoiler la vue d’ensemble de la chronologie messianique.

Bien que ces deux approches reposent sur des principes numériques différents, elles convergent pour révéler de manière indépendante la même chronologie messianique, renforçant ainsi leur légitimité.


Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon !

1 Thessaloniciens 5.21