L’épître de Jacques (Ya’aqov) est spécifiquement adressée aux douze tribus dispersées d’Israël – et non pas aux païens.
Jacques 1.1: « Ya’aqov[1] un serviteur de יהוה et de l’Adon[2] Yéshoua[3] Ha-Mashiah,[4] aux douze tribus qui sont dispersées dans tous les lieux : premièrement, joie ! »[5] [6]
Ces Israélites dispersés lisaient-ils seulement le grec ou lisaient-ils aussi l’hébreu ?
La Bible en hébreu continuait à être utilisée dans le monde, partout où les Juifs étaient dispersés.[7] Même si certaines personnes ne comprenaient pas l’hébreu, la Bible hébraïque était toujours lue en premier à la synagogue. Après la lecture d’un verset des Écritures, une traduction était également lue afin d’aider ceux qui n’étaient pas familiers avec l’hébreu.[8] La Bible officielle dans les synagogues restait la Bible hébraïque.
L’épître de Jacques n’aurait-elle pas été écrite à l’origine en hébreu ? Si Jacques parlait hébreu[9] et que l’hébreu était la langue officielle dans les synagogues de toute la diaspora, pourquoi Jacques aurait-il écrit son épître en grec ? Ne serait-il pas plus logique que l’épître de Jacques soit initialement rédigée en hébreu ?
Existe-t-il des manuscrits hébreux de Jacques ? Si cela est le cas, un tel manuscrit hébreu pourrait-il nous éclairer davantage sur le sens originel de cette épître ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, la réponse est oui !
Nous sommes ravis de vous partager la traduction d’un manuscrit hébreu de Ya’aqov qui s’avère être authentique. D’un point de vue linguistique, cette copie de l’épître de Ya’aqov en hébreu n’est pas la traduction de versions grecques, araméennes ou latines. Elle provient donc du manuscrit originel écrit par Ya’aqov en hébreu.
La version grecque de Ya’aqov est une traduction de l’épître originelle. Les traductions françaises basées sur le grec sont donc des traductions de troisième main. Que cette traduction du texte hébreu en français soit une bénédiction pour tous ceux qui la liront.
Preuve d’authenticité et lectures intéressantes
Nous allons passer en revue quelques-unes des nombreuses différences interpellantes entre les versions hébraïque et grecque de l’épître de Jacques. Ces différences uniques démontrent que le manuscrit hébreu est authentique et qu’il ne s’agit pas d’une simple traduction du grec, de l’araméen ou du latin.
Citations du livre de Job
Le manuscrit hébreu de Jacques contient trois citations extraites du livre de Job, alors que la version grecque ne cite pas du tout l’Ancien Testament.
Ce point est important et révélateur d’autant plus que toutes les traductions de la Bible mentionnent clairement Job dans Jacques 5.11 :
« …Vous avez entendu parler de la patience de Job… »[10]
Dans les versions grecques, il est seulement fait mention de Job et de sa patience. L’original hébreu va beaucoup plus loin et cite le livre de Job au chapitre 1.11, 1.12 et à nouveau en 5.5 ! Voici les versets en question :
Jacques 1.11 (citation de Job 14.2) : « Et comme une fleur, il sort, puis se fane – et il s’enfuit comme une ombre et ne reste pas debout ».[11]
Jacques 1.12 (citation de Job 5.17) : « Et bienheureux est l’homme qu’Eloah[12] châtie,[13] alors ne refuse pas la discipline de Shaddaï ».[14] [15]
Jacques 5.5 (citation de Job 21.12) : « … et ils se sont réjouis au son d’une flûte ».[16]
Job est ensuite mentionné par son nom au chapitre 5.11, une fois que le thème de Job est bien établi.
Jacques 5.11 « … car vous avez entendu parler de l’endurance de Iyov[17]… ».[18]
Ces citations de Job créent un thème tout au long du livre qui relie le premier chapitre au dernier chapitre. Ce thème est totalement absent dans la version grecque et dans les traductions latine et araméenne.
Si le manuscrit hébreu est l’original, on comprend facilement que ce thème ait pu disparaître dans une traduction grecque de seconde main, paraphrasée et interprétée. En revanche, si la version grecque est la version originale, pourquoi ce thème se retrouverait-il si clairement dans la version hébreu ?
Ce thème, illustré par trois citations directes du livre de Job, est une preuve incontestable de l’authenticité du manuscrit hébreu de l’épître de Jacques qui met également davantage l’accent sur l’autorité du Tanakh que la version grecque.
Répétition de mots-clés
Un autre thème du manuscrit hébreu de Ya’aqov est « la joie ». En hébreu le mot « joie » – שמחה (Simhah) – apparaît quatre fois dans les deux premiers chapitres, en commençant par le premier verset du chapitre 1 :
Jacques 1.1 : « … Premièrement, joie ! »
Jacques 1.2 : « … Considérez cela comme une joie, quand vous tombez dans une épreuve ».[19]
Jacques 1.25 : « … la loi de la joie… ».
Jacques 2.12 : « … Vous devez parler et faire… avec joie ».
Dans le texte grec et les textes basés sur le grec,[20] le mot « joie » n’apparaît qu’une seule fois dans les deux premiers chapitres. Le grec interprète et traduit le mot simhah de différentes manières selon les passages. Dans Jacques 1.1, la version grecque interprète la « joie » comme une « salutation ». Dans Jacques 1.25 et 2.12, le mot « joie » se transforme en « liberté ». Ainsi, le thème de la « joie » qui apparaît quatre fois en hébreu disparaît dans la tradition grecque.
On sait que les traducteurs grecs de l’Ancien Testament traduisaient souvent un mot hébreu récurrent par différents synonymes pour briser ce qu’ils considéraient comme de la monotonie.[21] Malheureusement, cette pratique réduit considérablement les thèmes basés sur les mots clés qui aidaient aussi à la mémorisation des Écritures.
Il est très intéressant de noter que Ya’aqov fait référence à la « loi de la joie » plutôt qu’à la « loi de la liberté ». L’interprétation grecque de la « loi de la liberté » est souvent mal comprise et interprétée pour dire que nous sommes libérés de l’obligation de garder la Torah,[22] mais ni la version hébraïque ni le contexte ne soutiennent une telle interprétation. À quoi fait donc référence la « loi de la joie » ? Regardons de plus près quelques versets du Tanakh :
Psaume 119.162 : « Je me réjouis de ton dire comme celui qui trouve un grand butin ».
Psaume 19.7-8 : « La Torah de יהוה est parfaite… les préceptes de יהוה sont droits, ils mettent le cœur en joie ».
Psaume 112.1 : « Heureux l’homme qui craint יהוה, à ses commandements, il prend plaisir infiniment ».
Psaume 119.77 : « Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai ; oui, ta Torah [fait] mes délices ».
Jérémie 15.16 : « … Et c’est ta parole, pour moi, une exaltation, la joie de mon cœur…
Psaume 119 : 111 : « J’ai hérité de tes témoignages pour l’éternité ; oui, ils sont la joie de mon cœur ».[23]
Les exemples ci-dessus montrent clairement que la « loi de la joie » à laquelle Ya’aqov fait référence est la Torah de Yahweh, sa parole et ses commandements. Ya’aqov n’enseigne pas un affranchissement de la Torah, au contraire – il enseigne l’obéissance à la Torah.[24]
Cette différence entre le texte hébreu et le texte grec n’est pas anodine. Cela démontre une fois de plus que l’original hébreu contient un thème basé sur des mots-clés qui a complètement disparu dans la traduction grecque.
Ordre des mots inversé
La modification de l’ordre des mots est l’une des différences principales entre l’original hébreu et la traduction grecque de l’Ancien Testament. Il est fréquent de voir deux ou plusieurs mots placés dans un ordre différent, et il arrive aussi que deux phrases se retrouvent dans l’ordre inverse en grec. Voici un exemple[25] :
Genèse 8.18 :
Texte massorétique hébreu : וַיֵּ֖צֵא־נֹ֑חַ וּבָנָ֛יו וְאִשְׁתּ֥וֹ
= « Alors Noah sortit, et ses fils, et sa femme… »
Texte grec de la Septante : καὶ ἐξῆλθεν Νωε καὶ ἡ γυνὴ αὐτοῦ καὶ οἱ υἱοὶ αὐτοῦ
= « Alors Noé sortit, et sa femme, et ses fils… »
Dans le texte hébreu, les fils de Noé sont mentionnés en premier, alors que dans le texte grec, c’est la femme de Noé qui est mentionnée en premier. Ce changement a probablement été motivé par des raisons stylistiques, car aucune raison grammaticale ne justifie cette différence.
Des différences similaires existent dans le Nouveau Testament entre le texte hébreu et le texte grec. Voici deux exemples de l’épître de Jacques, où la traduction grecque présente des phrases dans un ordre différent du texte hébreu, alors qu’aucune exigence grammaticale ne le justifie :
Jacques 4.12 :
Ms Oo.1.32 :
…ויש לבד אחד שנותן הדת שיוכל לענוש ולמחול
= « Et il n’y en a qu’un seul qui donne la loi qui est capable de punir[26] et de pardonner… »
Textus Receptus : εἷς ἐστὶν ὁ νομοθέτης, ὁ δυνάμενος σῶσαι καὶ ἀπολέσαι·…
= « Il y a un législateur, qui est capable de sauver et de détruire… »
Jacques 1.13 :
Ms Oo.1.32 :
כי ה֔ לא מנסה את האדם לרע והוא אינה מנסה לשום אחד…
= « … car יהוה ne tente pas l’homme avec le mal, et il n’est tenté par qui que ce soit ».
Textus Receptus : …ὁ γὰρ Θεὸς ἀπείραστός ἐστιν κακῶν, πειράζει δὲ αὐτὸς οὐδένα
= « … car Dieu n’est pas tenté par le mal, et il ne tente personne ».
À noter que ces différences d’ordre ne sont pas exigées par la grammaire, par conséquent, elles n’apparaissent pas dans les traductions du grec en hébreu de Franz Delitzsch et de Salkinson/Ginsburg, par exemple. Les versions araméenne et latine suivent également la tradition grecque, tandis que la version en hébreu est unique. Par conséquent, le manuscrit hébreu de Jacques (le Ms Oo.1.32) ne semble pas dériver des versions grecques ni du grec.
Le fait que la version grecque utilise un ordre différent est parfaitement conforme aux fréquentes différences dans l’ordre des mots entre les versions hébraïque et grecque de l’Ancien Testament. Cette différence dans l’ordre des mots démontre que la version grecque de Jacques peut être une traduction de la version en hébreu, mais que la version en hébreu ne peut pas être une traduction effectuée à partir du grec.
Omission du verbe
L’omission (d’un verbe, d’un sujet, etc.) est une caractéristique typique de l’Ancien Testament et d’autres documents hébreux authentiques. Les mots omis sont compris dans le texte hébreu sans être toutefois explicitement mentionnés. Les traducteurs grecs ont souvent inséré ces mots manquants dans leurs traductions. Nous nous concentrerons ci-dessous sur des exemples d’omission dans le texte hébreu du manuscrit Oo.1.32 qui n’existent pas dans les versions grecque, araméenne et latine, et qui sont donc des preuves d’authenticité linguistique. Dans ces exemples, la grammaire et la syntaxe hébraïques ne requièrent pas d’omission et, par conséquent, les traductions du grec à l’hébreu de Franz Delitzsch et de Salkinson, etc. ne comportent pas ces mots.
Nous allons maintenant nous concentrer sur l’omission du verbe, pratique relativement courante dans le texte hébreu de l’Ancien Testament. Il arrive qu’un passage contenant deux ou plusieurs phrases emploie un verbe qu’une seule fois. Ce verbe est ensuite sous-entendu dans la deuxième partie de la phrase sans pour autant être répété une seconde fois. Voici un exemple tiré de Genèse 7.2 :
« De de toute bête pure, tu prendras avec toi sept par sept[27] – un homme et sa femme – et de toute bête impure, [tu prendras] deux – un homme et sa femme.[28]
Le verbe « prendre » n’est écrit qu’une seule fois en Genèse 7.2, mais il est sous-entendu une seconde fois. Il apparaît entre crochets dans la traduction ci-dessus – pour indiquer au lecteur qu’il ne fait pas partie du texte original. Certaines traductions modernes (comme par exemple la Bible de Jérusalem) répètent le verbe « prendre » une deuxième fois dans Genèse 7.2, sans indiquer pour autant que le verbe a été ajouté au texte.
De même, dans certains cas, les traducteurs grecs du Tanakh ont également ajouté des mots manquants dans leurs traductions. Prenons deux exemples tirés de la traduction grecque de la Septante et du texte massorétique hébreu :
1 Rois 5.11 :
Texte massorétique hébreu :
וַיֶּחְכַּם֮ מִכָּל־הָֽאָדָם֒ מֵאֵיתָ֣ן הָאֶזְרָחִ֗י
= « Et il était plus sage que tous les hommes [il était plus sage] qu’Eitan l’Ezrachi »
Les mots entre crochets dans le verset ci-dessus n’apparaissent pas dans le texte hébreu, mais ils sont sous-entendus à cause du contexte. Le verbe hébreu יֶחְכַּם (il était plus sage) est omis dans la deuxième partie du verset. Pour faciliter la lecture et supprimer toute ambiguïté, les traducteurs de la Septante ont inséré le mot omis dans leur traduction :
Texte grec de la Septante : καὶ ἐσοφίσατο ὑπὲρ πάντας τοὺς ἀνθρώπους καὶ ἐσοφίσατο ὑπὲρ Γαιθαν τὸν Εζραΐτην…
= « Et il était plus sage que tous les hommes, et il était plus sage qu’Ethan l’Ezrahite… »
Dans la traduction de la Septante, le groupe verbal « il était plus sage » est inséré là où il est sous-entendu dans le texte hébreu. Le fait que le verbe soit omis, alors qu’il apparaît dans la traduction grecque, montre clairement que l’hébreu est la version originale. Le grec est une traduction interprétée de seconde main.
1 Rois 2.30 :
Texte massorétique hébreu :
כֹּֽה־אָמַ֤ר הַמֶּ֨לֶךְ֙ צֵ֔א וַיֹּ֥אמֶר ׀ לֹ֖א
= « … ainsi a dit le roi : Sors ! Et il dit : Non ! »
D’après le contexte du verset ci-dessus, nous comprenons que le « Non » signifie « Je ne sortirai pas ». C’est également ainsi que les traducteurs de la Septante ont interprété ce verset dans leur traduction !
Texte grec de la Septante : Τάδε λέγει ὁ βασιλεύς Ἔξελθε. καὶ εἶπεν Ιωαβ Οὐκ ἐκπορεύομαι…
= « Ainsi dit le roi : Sors ! Et Joab dit : Je ne sortirai pas… »
Les traducteurs de la Septante ont inséré le verbe implicite « sortir » dans la réponse de Joab, bien qu’il n’apparaisse pas dans la première moitié du verset.
Le fait que le verbe « sortir » soit omis dans l’original hébreu et rajouté dans la traduction grecque montre clairement que l’hébreu est l’original tandis que le grec est la traduction interprétée de seconde main.
On retrouve la même chose lorsque l’on compare les textes hébreu et grec de l’épître de Jacques. Voici un exemple :
Jacques 2.2 :
Ms Oo.1.32 :
כי באם שבא אחד… במלבושים נעים… וגם אחד עני במלבושים רעים
= « Car quand[29] quelqu’un arrive… et de beaux habits et aussi un pauvre [arrive] avec des habits sans valeur… »
Le texte hébreu de Jacques 2.2 ne répète pas le verbe « arriver » une seconde fois. Il est implicite dans la seconde moitié du verset (il est indiqué entre crochets dans la traduction ci-dessus).
En revanche, le texte grec répète deux fois le même verbe pour une lecture plus fluide et enlever toute ambiguïté :
Textus Receptus : ἐὰν γὰρ εἰσέλθῃ εἰς τὴν συναγωγὴν ὑμῶν ἀνὴρ… ἐν ἐσθῆτι λαμπρᾷ, εἰσέλθῃ δὲ καὶ πτωχὸς ἐν ῥυπαρᾷ ἐσθῆτι,
= « Car s’il entre dans votre assemblée un homme… dans des vêtements lumineux ; et entre aussi un homme pauvre, dans des vêtements sales… »
Le fait que le texte hébreu omette ce verbe, alors que le texte grec le reprend, indique clairement que l’orignal est l’hébreu et que le grec est une traduction interprétée de seconde main.
Un autre exemple se trouve au chapitre 5.18 :
Ms Oo.1.32 : ונתן השמים את מימם והארץ את פריה
= « … Les cieux ont donné leurs eaux et la terre [a donné]]son fruit ».
Textus Receptus : …ὁ οὐρανὸς ὑετὸν ἔδωκεν καὶ ἡ γῆ ἐβλάστησεν τὸν καρπὸν αὐτῆς
= « … Le ciel a donné la pluie et la terre a produit ses fruits.
La seconde apparition du verbe « donner » est absente du texte hébreu, mais elle apparaît dans la traduction grecque avec une légère variation. Le verbe hébreu « donner » est remplacé par le verbe « produire ». Il est intéressant de noter que ce même verbe est également ajouté dans les versions latine et araméenne, ainsi que dans les traductions du grec en hébreu de Franz Delitzsch et de Salkinson/Ginsberg.
Cette différence entre l’hébreu et le grec confirme de nouveau que le texte hébreu est le texte originel et que la version grecque est une traduction interprétée de seconde main.
À paraître…
[2] En hébreu, adon signifie « seigneur » ou « maître ».
[4] Ou « le Messie ».
[5] Jacques 1.1, traduction du Ms Oo.1.32.
[6] Dans cette introduction, les parties soulignées et/ou en gras le sont par souci de clarté. Dans la transcription et dans la traduction, l’accentuation reprend l’accentuation du texte hébreu.
[7] Voir par exemple : J. F. Elwolde, Hebrew, Biblical and Jewish, in Encyclopedia of Language and Linguistics, ed. K. Brown, Netherlands : Elsevier Ltd, 2006, p.483-4 : « … jusqu’à sa renaissance au 20ème siècle… L’hébreu a survécu en tant que langue parlée et écrite… dans la plupart des communautés de la diaspora, dans le culte synagogal et dans les textes religieux ».
[8] Le Mishnah Meguila (chapitre 4.4-10) donne des instructions détaillées concernant la lecture et la traduction du Tanakh à la synagogue.
[9] Voir par exemple : M.H. Segal, A Grammar of Mishnaic Hebrew, 1980, p. 13 : « … Quelle était la langue de la vie quotidienne des juifs autochtones éduqués de Jérusalem et de Judée dans la période allant de 400 avant notre ère à 150 après notre ère ? Les preuves présentées par le HM [l’Hébreu Mishnique] et la littérature ne laissent aucun doute sur le fait que cette langue était le HM [l’Hébreu Mishnique]. Bien sûr, ces Judéens instruits comprenaient aussi l’araméen et l’utilisaient même à l’écrit, mais seulement à l’occasion, et non pas de manière régulière… ».
[10] Jacques 5.11, Louis Segond.
[11] Jacques 1.11, traduction du Ms Oo.1.32. (citation de Job 14.2).
[12] Un des mots hébreux pour « Dieu ».
[13] Ou peut-être « réprimande ».
[14] Ou « le Tout-Puissant ».
[15] Jacques 1.12, traduction du Ms Oo.1.32. (citation de Job 5.17).
[16] Jacques 5.3, traduction du Ms Oo.1.32. (citation de Job 21.12).
[17] Job, en hébreu.
[18] Jacques 5.11, traduction du Ms Oo.1.32.
[19] Ou « tentation ».
[20] Comme la Vulgate et la Peshitta.
[21] Ex. « … l’influence de la rhétorique gréco-romaine sur la Septante… Le plus facilement perceptible et le plus répandu est le μεταβολή, variatio, « variation élégante », c’est-à-dire le fait d’éviter de répéter, dans un court espace, un mot perceptible. Cette figure de style est présente chez tous les écrivains [gréco-romains] classiques ou plus tardifs » – J. A. L. Lee, Translations of the Old Testament, Greek, Handbook of classical rhetoric in the Hellenistic period, 330 B.C.-A.D. 400, ed. S. E. Porter, 2001, pp. 776-777. Voir les exemples et autres références, pp. 776-778.
[22] La torah ne joue pas de rôle dans notre salut. Elle joue un rôle dans notre sanctification.
[23] Traduction des Psaumes : Bible des Racines Hébraïques (Éditions Sh’ma).
[24] Dans la joie, sous la conduite de l’Esprit. C’est d’un cœur régénéré, sur lequel la Torah a été gravée à la nouvelle naissance qu’un enfant de Dieu peut aimer Yahweh, le servir et l’adorer en Esprit et en vérité (cf. Psaume 119.142).
[25] Pour d’autres exemples, voir pp. 47-48.
[26] Ou « de condamner ».
[27] Lit. « sept, sept ».
[28] Genèse 7.2, traduit du texte massorétique (Bible des Racines Hébraïques).
[29] Ou « si ».