Nous sommes heureux de vous présenter le projet phare des Éditions Sh’ma : La Bible des Racines Hébraïques !
Pourquoi une nouvelle traduction en langue française ?
La Bible des Racines Hébraïques (BRH) est une révision de l’ensemble des Écritures, en cours de réalisation, qui intègre une cinquantaine de traductions françaises et anglaises. Cette traduction est née avant tout d’un amour pour la Parole et pour la Vérité. Elle a pour but de mettre en lumière l’unité de l’ensemble des Écritures.
Pourquoi une nouvelle traduction en langue française ?
Il existe de nombreuses traductions de qualité qui sont une source de bénédiction mais aucune d’entre elles ne met vraiment la priorité sur le contexte et la perspective hébraïque de la Parole, ce qui est préjudiciable pour un lecteur encore mal affermi dans la compréhension des Écritures.
Cette révision inédite a trois grands objectifs :
1. Rétablir le nom du Tout-Puissant.
2. Garder une lecture facile et fluide de la Parole tout en restant le plus proche possible du texte originel.
3. Restaurer l’ensemble des Écritures dans son contexte hébraïque pour comprendre et conserver le véritable message de la Parole dans son essence.
Enfin, nous avons ressenti le besoin de mettre à disposition des lecteurs une bible d’étude qui, à travers ses commentaires messianiques, explique précisément à la lumière du texte, la genèse, les tenants et les aboutissants de la restauration sans précédente dans l’histoire de l’humanité qui est en cours dans le monde : le retour aux racines hébraïques de la foi.
La BRH invite le lecteur à lire les Écritures dans une version qui reste proche du texte originel tout en gardant une lecture suffisamment fluide pour être abordable pour le plus grand nombre. Le but est de donner ou redonner le goût des Écritures pour revenir au texte originel, de plonger plus en profondeur jusqu’aux racines du Texte pour augmenter la connaissance, la Foi, l’Espérance et l’Amour.
Le but ultime est d’être au contact de l’Essence de la Parole pour se laisser toucher et transformer par la Parole, par la présence de Dieu.
La restauration du nom de Dieu (Elohim)
La plupart des traductions françaises des Écritures substituent le nom qui a été choisi par notre Père Céleste par un titre (Éternel, Seigneur, Adonaï, etc.). Quelles que soient les raisons avancées par les Juifs et les Chrétiens, ces modifications portent préjudice à la Parole même du Tout-Puissant.
La Bible des Racines Hébraïques est unique en son genre, car c’est la première Bible en langue française qui restaure pleinement le tétragramme originel – Yod Hé Vav Hé, יהוה – à travers lequel le Créateur s’est fait connaître. Le tétragramme apparaît plus de 7000 fois dans les Écritures. Cette révision restaure le nom de Dieu, y compris dans les passages où il a été remplacé par Adonaï et Elohim dans le texte massorétique hébreu.
Dans la pensée biblique, un nom est synonyme d’autorité et de notoriété.
La volonté de la Bible des Racines Hébraïques est de redonner au nom de Dieu toute son autorité et de restaurer sa notoriété auprès de tous ceux qui se réclament de lui.
C’est à travers ces quatre lettres hébraïques que le Dieu d’Israël a choisi de se révéler à l’humanité. Rappelons-nous que, dans la pensée biblique, un nom est rempli de sens et d’autorité. Dans cette traduction, l’un des objectifs est de redonner au nom du Dieu d’Israël toute son autorité et de le restaurer auprès de tous ceux qui se réclament de lui.
Nous n’entrons pas dans la polémique concernant la prononciation de ce nom, voire même l’interdiction de le prononcer. Que chaque lecteur se sente libre et agisse selon sa conscience. Deux choses sont certaines : יהוה (Yod Hé Vav Hé) est le nom que Dieu a donné quand Moïse lui a demandé quel était son nom, et « Yah est son nom » (Psaume 68.4c) ! Et c’est ce nom qu’Elohim nous demande expressément d’invoquer (Isaïe 12.4a), de louer (Psaumes 66.2), de bénir (Psaumes 96.2), de glorifier (Isaïe 24.15) et d’en rappeler la grandeur (Isaïe 12.4d).
« Et je ferai connaître
le nom de ma sainteté
au milieu de mon peuple Israël
et je ne laisserai plus profaner
le nom de ma sainteté,
et les nations sauront que
je suis יהוה, le Saint en Israël »
(Ézéchiel 39.7)
La restauration du texte originel
Il est important de comprendre que toutes les traductions des Écritures sont des paraphrases. Cette révision n’est donc pas une traduction « mot à mot ». Néanmoins, nous avons essayé de rester le plus proche possible du texte originel, en cherchant à conserver les mots avec le sens originel de chaque passage. Toute la difficulté consiste à conserver le sens premier dans une traduction quasi littérale qui soit agréable à lire et facile à saisir par tout lecteur.
Cette révision est basée sur le texte massorétique hébreu pour les écrits de l’Ancienne Alliance (ou « Ancien Testament »). Le texte massorétique est la source la plus ancienne et la plus fiable dont nous disposons. Cela dit, quand nous le comparons à d’autres sources anciennes comme la traduction grecque des Septante (IIème siècle avant notre ère), les manuscrits de la mer Morte (écrits entre le Ier et IIème siècle avant notre ère) et les citations des écrits de la Nouvelle Alliance, on s’aperçoit que le texte massorétique a été altéré à plusieurs endroits. Voici quelques exemples de modifications du texte massorétique apportées par les sopherim (scribes) :
– 134 fois le Tétragramme a été supprimé et remplacé par le titre « Adonaï », et 8 fois par le terme « Elohim » (Dieu).
– Dans le Psaume 22.16 (un psaume sur la crucifixion), le texte massorétique change la dernière lettre du mot kaaru, en transformant le vav en yod. Ce changement de lettre altère le sens du passage : « ils ont percé (kaaru) mes mains et mes pieds » devient « comme un lion (kaari) mes mains et mes pieds ». La Septante et les manuscrits de la mer Morte qui précèdent la crucifixion (et le texte des massorètes) de plusieurs siècles confirment l’emploi du mot kaaru/percé.
– Le texte massorétique omet un mot-clé en Isaïe 53.11. Après le mot « voir », il devrait y avoir le mot « lumière » précisant ce que le Serviteur souffrant allait voir. Le mot manquant « lumière » se trouve dans la Septante et dans les manuscrits de la mer Morte.
– Dans le texte massorétique, les passages d’Exode 1.5 et de Genèse 46.27 parlent de 70 personnes venant de Canaan en Égypte. La Septante, les écrits de la Nouvelle Alliance et les manuscrits de la mer Morte parlent de 75 personnes.
– En Genèse 10.24, le texte massorétique omet Canaan dans la généalogie. Les écrits de la Nouvelle Alliance en Luc 3.36, la Septante et les manuscrits de la mer Morte corrigent cette omission.
– Dans le passage en Isaïe 61.1, les massorètes omettent l’expression « rendre la vue aux aveugles » qui est présente en Luc 4.18 et dans la Septante.
– Dans le Psaume 40.6 – contrairement à Hébreux 10.5, à la Septante et aux manuscrits de la mer Morte – le texte massorétique a délibérément changé la phrase « un corps, tu m’as formé » par « tu m’as fendu les oreilles ».
La Bible des Racines Hébraïques est unique en son genre
Pour les écrits messianiques (ou « Nouveau Testament »), cette révision est principalement établie à partir du texte du Novum Testamentum Graece de Nestle-Aland (28ème édition, © 2012, Deutsche Bibelgesellschaft, Stuttgart), tout en prenant en compte les quelques variantes du Textus receptus, ainsi que certaines variantes présentes dans la Peshitta et d’autres sources historiques sémitiques fiables, notamment les manuscrits hébreux des Évangiles (cf. manuscrits du Vatican provenant du Vaticani Ebraici/hébreu), de Jude, de Jacques et du livre de l’Apocalypse (les ms. Oo.1.16 et Oo.1.32 de la Bibliothèque universitaire de Cambridge). Des corrections ont été apportées, là où le texte grec présente des faiblesses par rapport aux textes hébreu et araméen, et là où les traducteurs ont pris la liberté de s’éloigner du sens premier du texte (ces corrections apparaissent dans les notes de bas de page).
Les racines hébraïques en perspective
La Bible est un livre moyen-oriental écrit par des hommes et des femmes pleinement imprégnés de leur culture. La Bible des Racines Hébraïques met en avant l’unité et la complémentarité qui existent entre les écrits de l’Ancienne Alliance et ceux de l’Alliance Renouvelée qui forment un tout, uni et indissociable. Il est important de comprendre qu’aux yeux de notre Créateur, il n’y a pas un « Ancien » – sous-entendu obsolète – et un « Nouveau Testament » – sous-entendu « qui remplace l’Ancien ».
Les Écritures sont composées de soixante-six livres qui forment un ensemble indissociable et cohérent, de la Genèse à l’Apocalypse. Un effort particulier a été apporté dans cette révision pour mettre l’accent sur le véritable sens du message de l’Évangile. La plupart des Bibles présentent la Bonne Nouvelle comme un message universel adressé aux Juifs et aux païens, sans véritablement comprendre et prendre en compte la place centrale d’Israël – et qui est vraiment Israël – dans le plan rédempteur de Dieu. Ce déséquilibre est corrigé dans la Bible des Racines Hébraïques qui montre que la mission première de Jésus – Yéshoua, en hébreu – était de réunir l’ensemble d’Israël (Éphraïm et Juda) pour ensuite atteindre et ramener ceux des nations – et non pas l’inverse. Cela reste vrai et est en cours aujourd’hui.
La BRH essaie de redonner pleinement le sens hébraïque et la signification originelle des mots couramment employés.
La BRH essaie de redonner pleinement le sens hébraïque et la signification originelle des mots couramment employés. Par exemple, dans les traductions françaises, le mot olah – qui est une immolation, « une montée », une offrande entièrement brûlée – est généralement traduit par le mot « holocauste », du grec olocaustos (olo/entier et caustos/brûlé) utilisé dans la traduction de la Septante. Le terme olocaustos désigne des sacrifices dans le culte chthonien de la Grèce antique adressés à des divinités infernales ou telluriques (c’est-à-dire souterraines), par opposition aux divinités ouraniennes ou éoliennes (c’est-à-dire célestes). Le choix du mot « holocauste » n’est donc pas forcément le mieux approprié.
Nous avons fait le choix de translittérer certains mots hébreux, comme par exemple les mots Torah, Yéshoua, Elohim, cohen, etc. (voir le glossaire), ainsi que la plupart des noms des protagonistes de la Bible. En revanche, nous avons conservé l’ordre des livres tel qu’il est présenté dans les Bibles traditionnelles pour faciliter la lecture et les recherches.
Les commentaires
La BRH est la première et la seule Bible en langue française qui met l’accent sur la véritable identité de l’Israël biblique – qui est composé de deux maisons : la maison d’Israël et la maison de Juda.
Afin d’apporter le véritable Évangile du Royaume – qui est la Parole de Dieu – à tous ceux qui ont le cœur ouvert et qui ont soif de vérité, la Bible des Racines Hébraïques accompagne le lecteur pas à pas avec des milliers de notes. Ces commentaires mettent en lumière plusieurs passages clefs des Écritures et apportent des éclaircissements sur le Messie et sur les prophéties concernant la fin des temps. La BRH est unique en son genre, car elle met l’accent sur la véritable identité de l’Israël biblique – qui est composé de deux entités : « la maison de Juda » (l’Israël juif) et « la maison d’Israël » (également appelée Éphraïm, l’Israël non juif). Le Dieu d’Israël est le Seigneur et le Sauveur d’un peuple bien défini, bibliquement parlant. Nous avons donc pris un soin tout particulier à préserver ce message adressé par Elohim aux fils d’Israël à la fois dans les écrits de la Première Alliance et dans ceux de la Nouvelle Alliance. Une bonne compréhension de l’histoire des deux maisons d’Israël est indispensable pour bien comprendre l’ensemble des Écritures, d’autant plus que la véritable identité d’Israël n’apparaît pratiquement jamais dans les commentaires des Bibles modernes.
Jusqu’à présent, aucune version biblique en langue française n’a exposé clairement la restauration des douze tribus d’Israël à travers le Messie Yéshoua. C’est ce qui a conduit les Éditions Sh’ma à aller de l’avant pour publier cette traduction, car la compréhension de la restauration des douze tribus d’Israël qui est en cours est l’essence même du véritable Évangile biblique. C’est le point central dans le plan de rédemption du Créateur.
À la lumière des événements actuels, la BRH offre une nouvelle perspective sur la restauration d’Éphraïm et de Juda, parallèlement au développement de l’empire de la bête de la fin des temps. Comprendre qui est Israël – et comprendre qui est la bête de l’Apocalypse – est vraiment primordial pour les temps qui arrivent. Comme les empires qui l’ont précédé, l’empire de la bête sera l’incarnation ultime de l’ennemi par excellence d’Israël – de tout Israël, pas seulement des Juifs – durant « l’angoisse de Jacob », la grande tribulation. Les notes de la BRH reviennent sur la genèse de cet empire, son identité la plus probable – qui n’est pas celle communément admise au sein de la chrétienté – et nous donnent un aperçu des événements qui sont déjà en train de se profiler dans le monde, et plus particulièrement au Moyen-Orient.
Notre plus grand désir est de voir des croyants de tous horizons – Juifs et non-Juifs – entrer pleinement dans leur destinée et leur héritage. L’objectif de la BRH est de conduire à la repentance et de retourner auprès de l’Elohim d’Israël, pour l’adorer en Esprit et en Vérité, et marcher comme Yéshoua a marché.
Dieu appelle son Épouse à se préparer et à se purifier pour être prête à son retour. L’Épouse est composée d’Israélites juifs et non juifs nés de nouveau et zélés pour la Torah (cf. Actes 21.20). Le retour aux racines hébraïques auquel nous sommes en train d’assister dans le monde se fera avec ou sans nous… Le scénario du film est déjà écrit, et vous avez la possibilité d’assister au casting ! « C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs… » (Hébreux 3.7-8).
Notre prière est que la BRH redonne à tous les amoureux de la Parole un nouveau zèle pour étudier les Écritures, un nouvel élan pour se tenir sur la brèche et intercéder. Que tous les enfants d’Elohim soient pleinement équipés et prêts à servir notre Père Céleste pour les temps inédits qui arrivent à grands pas !
Cette restauration promise à nos pères, Abraham, Isaac et Jacob est en cours.
Maranatha Yeshoua ![1]
[1] Cette expression araméenne qui signifie « Maître, vient » reflète l’affirmation de l’Assemblée primitive sur la divinité de Yéshoua (cf. Psaume 110) et sur sa seconde venue (cf. Actes 3.19-21).